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La technologie "No Trace"

NO TRACE est un terme inspiré d’une campagne de sensibilisation (Leave no trace) lancée par le NPS(National Park Service, US) dans les années soixante. En 2012 un blogueur a décrit nos activités sur un forum d’arboriculture en utilisant ces termes. Nous avons depuis adopté l’appellation « No Trace » pour nommer les nouvelles technologies qui nous permettent de fixer des structures temporaires dans les arbres, sans y laisser de traces.

A-t-on besoin du "No Trace" ?

treesandpeople.com logo NoTraceOui nous avons besoin de “No Trace” parce qu’un contact avec la Nature ne devrait pas avoir un impact négatif sur notre environement. 

On sortait autrefois « prendre l’air », aujourd’hui on va « recharger ses batteries ». On se déconnecte pour se reconnecter, pour être en lien , on cherche à se ressourcer.  Ce qui était naturel hier est devenus une expérience. Le langage a changé parce que la façon d’appréhender la nature a changée. 

Proposer des activités dans les arbres en utilisant des structures qui les abîment n’a plus de sens. Plus les arbres se font rares, moins les liens qui nous unissent sont palpables et plus la cohérence des activités qui cherchent à rétablir ces liens se doit d’être réelle.
Les premiers parcs accrobranches ont vu le jour il y a un peu plus d’une trentaine d’années et malgré les progrès de techniques de fixations aux arbres, il reste du chemin à faire. Beaucoup de constructeurs de parcs proposent des fixations qui limitent les dégâts subis par les arbres et certains prétendent même qu’elles seraient sans impacts. 

Mais la réalité fait rarement bon ménage avec le marketing et le lobbying de ces entreprises. Les règlementations relatives à ces activités visent essentiellement à protéger le tout public. Les arbres, hélas, pâtissent encore du peu d’intérêt qu’on leur porte, alors qu’ils sont le principal support de l’activité.

Pour Trees and People, le “No Trace” c’est apprendre à cohabiter avec les arbre et avec la forêt.

Quels sont les types de fixations existants?

Il existe aujourd’hui 4 types de fixation qui sont réputés minimiser l’impact sur les arbres :

Cerclage

Des pièces de bois sont intercalées entre des câbles qui encerclent les arbres pour servir d’ancrâges aux lignes de vies.
Le principe du cerclage est de permettre à la sève de passer entre les protections de bois qui séparent les câbles de l’arbre. Ces protections sont faites de blocs de bois ou de cylindres coupés en deux dans le sens longitudinal et dont une face plate est mise en contact avec l’écorce.
Cette technique est assez efficace et économique, mais seulement à court terme et hors des périodes de croissances. Ces images montrent la tentative de l’arbre à compenser son incapacité à repousser les protections en accroissant son diamètre là ou c’est encore possible.  Si les arbres ont adoptés des formes tubulaires c’est parce que ce sont les plus aptes à résister aux diverses contraintes auxquels ils ont à faire face. Les déformations provoquées par ce type de cerclages engendrent des zones de faiblesses et une discontinuité de la capacité de l’arbre à répartir les tensions sur l’ensemble de ses tissus.

Etaux/Serrage

Afin d’éviter les perçages, les clous, ou les vis, des poutres de bois enserrent les troncs pour stabiliser les plateformes. 

Le but de la fixation de plateformes par serrage est d’éviter l’usage de techniques invasives comme les vis et les clous. Cette intention pourrait être louable si ce n’était ignorer que les arbres grandissent et grossissent.

Un argument souvent utilisé par les constructeurs de parcs est que l’on peut dévisser les tiges filetées pour permettre à l’arbre de grandir. Il est évident que si l’on desserre les tiges filetées la plateforme ne tiendra plus.
Il existe des plateformes attachées par des sangles et un système de renvoi de force. Ces dernières sont de loin plus recommandables parce que leur mise en oeuvre est aisée et elles peuvent donc être déplacées fréquemment. Cela permet de réaliser un suivi régulier et  d’éviter les déformations causées par les plateformes traditionnelles. Les cerclages qui accompagnent les plateformes sur les parcours avec lignes de vies restent néanmoins un problème.

Perçage

Une tige métallique traversant le tronc de part en part sert de support aux plateformes ou de point d’ancrage.
Probablement le système d’attache le moins inesthétique en un milieu arboré. Néanmoins il comporte encore des risques non négligeables pour la biomécanique des arbres et leur système de défense chimique (codit). Le bois est un matériaux composite très élaboré doté d’une grande souplesse multidirectionnelle et de capacités exceptionnelles de portance. Mais il doit une bonne part de cette résistance à sa capacité d’amortir les assauts du vent en ployant dans toutes les directions. Un cylindre rigide traversant un bois souple constitue une gêne qui pourrait causer la rupture ou le fissurage d’un tronc lorsqu’il sera soumis à des contraintes inhabituelles. En outre il est impossible de savoir si en forant un tronc, on ne risque pas de traverser un foyer d’infection compartimentés et d’entraîner des agents pathogènes dans du bois sain.

Pilotis

S’appuyer sur des poteaux plutôt que sur des arbres.
Pour éviter les dégâts aux arbres dus aux serrages, aux cerclages et aux perforations, on a cherché à s’appuyer sur des supports alternatifs comme des piliers. Les piliers peuvent être une bonne alternative à se fixer aux arbres, à condition de minimiser les dommages causés au sol forestier et aussi aux réseaux racinaires. Il existe une méthode d’installation de fondations qui consiste à visser dans le sol un support métallique de moins de 20cm de diamètre. Ces fondations ont l’avantage de limiter les dégâts au sol au diamètre du pieux.

Adoption de technologies No Trace par Trees and People

L’adaptation de nouvelles technologies aux développements No Trace visent deux axes incontournables qui régissent l’activité de Trees and People :

La sécurité des installations et la protection des végétaux

Les 4 piliers sur lesquels reposent les technologies NO TRACE sont:

1. L’utilisation de matériaux souples

Pour éviter l’écrasement de tissus ligneux qui composent le cambium, il est indispensable que la surface sur laquelle se produisent les contraintes soit suffisamment importante. La meilleure façon de répartir uniformément ces contraintes sur les surfaces inégales des troncs d’arbres est l’emploi de sangles de largeur proportionnelle aux contraintes et aux diamètres des supports. 

Lors de sa croissance l’arbre exerce une poussée vers l’extérieur. Cette poussée exerce une force qui dans une certaine mesure, pourra s’opposer aux objets qui s’interposent à ce mouvement. Bien que cette force n’ait jamais été mesurée, elle est bien connue des professionnels de l’arboriculture qui  peuvent l’appréhender grâce à leur savoir chaud(savoir expérientiel).

Nous avons réalisés des tests ces 14 dernières années pour mesurer ce que nous avait appris ce savoir chaud.  Ces expériences nous ont démontrées que de jeunes chênes et de jeunes hêtres en pleine croissance, de diamètres allant de 100 cm à 30 cm, supportent sans séquelles des contraintes de plus 1500kg exercées en continu pendant deux ans. Les contraintes étaient réparties sur des sangles, sur des bandes de filets et sur d’autres textiles assez souples que pour épouser les formes inégales des arbres.

Cela nous a permis de déterminer les ratios qui nous aident à calculer la largeur idéale d’une sangle par rapport à une contrainte donnée et la surface de contact avec un tronc. Ce calcul dépend du type de contrainte (constante ou momentanée), du type d’écorce, de la vitesse de croissance de l’arbre ,de la capacité des tissus d’une sangle à se donner ou encore de conditions climatiques particulières.

Une bonne connaissance de ces variantes permet de faire le choix des meilleures techniques de pose des attaches afin d’une part, d’assurer la sécurité de la structure, et de l’autre, de prévenir tout dommage que la fixation pourrait causer aux arbres.

2. L’accompagnement de la biomécanique et de la dynamique des arbres

Une grande expérience de la gestion des arbres d’ornement alliée à une connaissance pointue des combinaisons possibles entre sangles, câbles en acier, cordes, filets et  planchers textiles nous permettent de réaliser des installations qui accompagnent la dynamique d’un peuplement forestier, sans s’opposer à sa croissance. Nos installations restent souples et se meuvent avec les arbres, sans préjudice pour la sécurité de leurs usagers.

3. L’exploitation des espaces inter-arbres

L’utilisation de matériaux de dernière génération développés principalement pour l’architecture textile et pour les filets de pêche hauturière, nous permet de réaliser des tendus sur mesure qui offrent des possibilités surprenantes de confort et de sécurité et d’esthétisme. En déployant les activités entre les arbres nous réduisons au strict minimum les impacts dus aux plateformes arboricoles traditionnelles. L’application de ces nouvelles technologies ouvre les portes à la créativité en habillant ces espaces libres avec un monde sans limite de forme, de texture ou de couleur.

4. La protection du sol

Toute l’activité se passe hors sol. En dehors des zones d’accès, le public se déplace sur des textiles tendus, des filets ou sur d’autres équipements suspendus aux arbres. L’entretien comme la surveillance de ces installations requièrent très peu de déplacements sous la structures. Les balisages de chemins et les protections des sols ne sont dès lors, plus nécessaire.
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